Hiérarchisation du Pouvoir
La hiérarchisation du pouvoir s’instaure non pas, contrairement à ce qu’on le croit, par des élections démocratiques, mais fait suite, dans le secret, à des plans bien précis. Rares sont ceux qui sont au courant. Il faut un temps considérable au peuple, des connaissances énormes pour arriver à ne serait-ce qu’un petit peu démêler les fils du nœud formé par quelques-uns afin de nous embrouiller dans notre tâche. Moins les gens savent ce qui se trame, plus difficile sont à comprendre les solutions qu’il faut mettre en place pour assurer aux peuples un avenir à la hauteur de leurs efforts. La réussite sociale ne fonctionne pas par le mérite, mais par des aptitudes à exécuter les ordres de ce qu’au plus haut on a décidé de mettre en place. Toute notre société actuelle fonctionne de la sorte. Elle est entièrement sous la main mise de technocrates eux-mêmes à la solde de financiers qui ne font qu’exécuter ce qu’on leur demande de faire. Ça fait tellement de temps que ça dure que plus personne à présent ne trouve quoi que ce soit à redire en ce qui concerne ces pratiques occultes.
Les gens sont piégés par leurs habitudes et leur train train quotidien. Leurs droits et qualités de vie se détériorent un peu plus chaque jour, mais comme ils croient que les politiques ne peuvent rien faire. Ils continuent à leur faire confiance au détriment même du bon sens… Ce changement est tellement lent que personne ne s’en aperçoit, sauf lorsqu’il est trop tard ! La convoitise à assurer sa vie et celle de sa famille crée artificiellement en chacun de nous des œillères nous empêchant de voir ce que nous ne voulons de toute façon pas voir. L’être humain ne veut pas regarder ce qui crée difficultés et souffrances. Il préfère s’échapper par divers subterfuges (télé, jeux vidéos, drogue, sexe, sport, voyages…), que de voir la réalité en face ! Car chacun, nous nous disons, mais que puis-je y faire ? Le piège, il est justement dans cette question ! Or, ce qu’il faut savoir c’est que la vie humaine est, essentiellement basée sur des lois humaine (biologique) prenant elles-mêmes appuy sur des lois artificielles (injustes ou difficile à accepter – Les ordres !). Ces lois sont mises en application (dans la vie de tous les jours) par des humains, composé encore, il me semble, de chair et d’os.
Ce qui fait que tout cela continue à perdurer ainsi vient du fait que chaque personne a peur pour sa place, donc son salaire, afin d’assurer sa survie et celle de sa famille. Certaines personnes exécutent leur travail en conscience, d’autres au contraire n’ont plus aucun état d’âme. Ceci pour ne pas souffrir du fait d’une demande soudaine d’un « trop de réflexion » face à une situation les mettant dans l’embarras ; beaucoup de personnes préfèrent par facilité, ignorer les règles de bon sens ou de convenance en exécutant les ordres qu’ils ont reçus de leurs supérieurs hiérarchiques. La désobéissance pouvant, dans certaines occasions, entraîner des conséquences sévères pour l’avenir d’une personne. Il est humain que celle-ci, se sentant menacé, ne cherche pas dans les trois quarts des cas, à remettre en question l’ordre établi. (Même si celui-ci est injuste !) Ne pas le comprendre, est aussi puérile que stupide, surtout lorsque nous ne sommes pas concernés directement ou indirectement par ce choix.
Le propre même du pouvoir étant de faire pression là ou le bât blesse, c’est-à-dire du haut vers le bas toujours ! Les fondations de notre société étant construites sur ces règles, non sur l’amour, il y a de fortes chances à ce que les injustices perdurent. Oui, mais n’est-ce pas une des caractéristique du pouvoir ? Si c’est le cas, en qui le pouvoir prend-il naissance ? En l’homme ou dans la fonction ? Est-ce l’amour dans notre société qui fait l’homme ou au contraire la fonction octroyée par le pouvoir ? L’amour est faiblesse pour le pouvoir et il en restera ainsi tant que la fonction ne reconnaîtra pas en elle la marque d’humanité qui lui est propre au-delà du bénéfice ou des intérêts octroyés par cette même fonction. Vous comprenez à présent pourquoi le pouvoir n’acceptera jamais de redistribuer au peuple et pourquoi les états empruntent toujours aux banques privées ? C’est la seule astuce qu’ils ont trouvée pour justifier encore et encore la fonction au sein de la hiérarchie afin de s’assurer à travers les êtres, les siècles et les générations successives le contrôle, donc la main mise sur les richesses ! À bon entendeur…
************
Posté le 15 décembre 2009 @ 21:33
A écouter en URGENCE :
http://www.lespacearcenciel.com/raymond-aubrac-en-arles-le-samedi-19-janvier-2008-lelan-vital-nous-manque.html
“La différence entre la libération et la période actuelle ? Elle saute aux yeux. A l’époque, dans une période où il y avait une masse considérable d’élan vital, on allait re-construire le pays dans un délai très court. C’est probablement ce qui nous manque actuellement. L’élan Vital. ” Raymond Aubrac, ancien commissaire régional de la République, nommé à Marseille par le Conseil National de la Résistance et le Général De Gaulle, à livré hier (samedi 19 janvier 2008), à la maison de la vie associative, un témoignage inhabituel.
Pas de faits d’armes : il a surtout évoqué les réquisitions d’entreprises à la libération, une page oubliée de notre histoire. Attac Arles l’avait invité ainsi que l’Historien Robert Mencherini, auteur d’un livre sur le sujet, et Luc Joulé, co-réalisateur du documentaire “Les réquisitions de Marseille”, qui a été projeté. Entre 1944 et 1948, Raymond Aubrac avait réquisitionné 15 entreprises marseillaises, soit 14 000 salariés, pour faire repartir l’outil productif. Cette expérience d’autogestion, tentée également à Lyon, Toulouse ou Montpellier, avait été interrompue par une loi. “Les réquisitions étaient une mesure normale, disait hier Mr Aubrac. C’est devenu un problème politique car la participation des salariés à la gestion de leur entreprise avait le tord de réussir !“ Au point de provoquer, dés octobre 1944, une demande du ministre des travaux publics de l’époque de cesser l’expérience ! Selon le résistant, les réquisitions “Touchent au problème de base de cette société : la propriété“. Depuis, “on a occulté le problème, on voulait que ça disparaisse de la mémoire collective“. En écho à son témoignage, Louis Guillot, un ancien des CMP, estimait que “c’est volontaire qu’ils fassent le black-out sur cette mémoire ouvrière…”.
Ps – Cette expérience démontre Grandement et confirme ce qui vient d’être écrit dans le billet ci-dessus. Car POURQUOI cesser une Expérience qui marche, si ce n’est justement, afin de respecter un plan général établit au niveau « Occulte » de plus haut ! Une expérience, en tous les cas, qui en dit long sur les enjeux de la finance sur les hommes. Ceci depuis le début du siècle, mais l’accélération du processus « de la Mondialisation » à commencé à se faire tout juste après la guerre. Aujourd’hui, combien de personne sont au courant de tout ceci ??? Pas grand monde, malheureusement… !
Un livre à lire en URGENCE (Livre Jaune N°05 – Pour Aller encore beaucoup plus Loin…)