En Route vers la Solution
En Route vers la Solution … ?
À chaque fois que je rencontre des connaissances dans la rue, que je dialogue sur Internet avec des inconnus via Skype. Tous me rabâchent, en boucle, la même chose : C’est dur, j’ai beaucoup de mal à rentrer de l’argent. J’ai encore ceci ou cela à payer comment vais-je faire ? Je ne suis pas en CDI, les banques ne veulent pas me faire de crédit ! En bref, en moins de deux minutes, elles me déballent leurs problèmes alors que je ne leur ai absolument rien demandé ou proposé ! Et lorsque je prends le temps de leur répondre sincèrement, avec attention et en toute humilité, pour leur apporter une nouvelle vision vers la solution, pour la grande majorité, elles n’écoutent même pas ! Le nombre d’individu qui agit de la sorte est stupéfiant. Or comment venir en aide à une personne si elle n’a pas les capacités d’écoute ?
Ironie de l’histoire, sur Internet le problème est multiplié par mille. Les gens ont la solution sous les yeux, mais ils ne veulent pas la voir et encore moins agir ! Ils sont dans leurs bulles. (Pour cause de souffrance Personnelle) Ils attendent un hypothétique sauveur. (Le FN en tête en France pour les Européennes en est le résultat flagrant. C’était couru d’avance !) (1) Ils ne veulent pas se remettre en question. Or, sans faire l’autruche, c’est-à-dire se mettre la tête dans le sable, venons en aux faits ! En bref ils pensent à torts, comme si la solution pouvait émerger de l’extérieur alors que le problème est d’ordre intérieur ! L’équation vers la solution est donc insoluble. Car jamais aucun sauveur ne pourra résoudre un problème à votre place. Dit autrement : qui est particulier à chacun ! (Il y aura donc toujours des déçus) Qui plus est, en ce qui concerne l’argent, si on va sérieusement au bout des choses, n’en déplaise à certains … Aucun parti politique ne se mettra les banques à dos. À moins d’être fou. Et pour cause ! Ce sont les banques qui assurent la Stabilité du Système. (Voir Vidéos ci-dessous) N’empêche qu’ils surfent tous sur la même vague : Les problèmes des gens pour être élu. (Les souffrances Personnelles) Une fois élu, on a vu ce que ça a donné avec « l’UMPS » ! Les banques ont donc encore de beaux jours devant elles. Idem du système financier dans son ensemble puisque la majorité des individus dits : « Libres » sont des esclaves consentants incapables de se poser une minute afin de méditer ou de réfléchir sérieusement ! Ainsi face aux problèmes dits « de société », l’individualisme + ego sont la « maladie » qui nous éloigne de la solution en nous tuant toutes et tous à petit feu ! (Relire la petite histoire de Confucius)
Ce manque de responsabilité vers la prise de CONSCIENCE (Synergie) risque de nous entraîner dans une période très sombre. Mais peut être faut-il en arriver à cela (Le bon Moment) pour que les gens enfin se réveillent … ?
L’avenir nous le dira …
Chaleureusement Votre à toutes et à tous,
@ +,
Hugues.
(1) – Mais pour le Moment, c’est TRÈS CLAIR : Hollande Démission !
P. Jovanovic et P-Y Rougeyron analysent les principaux faits marquants des élections européennes 2014 : victoire très nette du Front National, naufrage du PS, fragilités de l’UMP, et trajectoires des autres partis. Ils évoquent également les scores des partis indépendantistes à travers l’Union Européenne, et notamment celui du parti UKIP de Nigel Farage qui ressort comme le grand vainqueur au Royaume-Uni. Pour retrouver l’ensemble des actualités de la Revue de Presse, rendez-vous ici …
Petite leçon d’Europe par Jean Gabin dans «Le président»
Pourquoi y a t-il un tel vote FN ? Seguin l’avait compris en 1992. A écouter, à diffuser !
Surgissement d’un nouveau monde. Interview de Marc Luyckx lors du Festival de Permaculture 2010. Images Jean-Marc Vervoort, montage Michèle Vander Syp.
Sabordage : Comment la France détruit sa puissance – entretien avec C. Harbulot
Christian Harbulot, auteur de « Sabordage – Comment la France détruit sa puissance, et directeur de l’école de Guerre Économique ; revient avec l’Agence Info Libre sur les différentes causes du déclin de la France, et sur les défis à relever afin de l’enrayer.
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Posté le 28 mai 2014 @ 21:24
Message d’un Abstentionniste Vu sur Facebook :
Pour tous ces gens qui s’en prennent de façon virulente aux abstentionnistes !
Je suis abstentionniste (Que ce soit CLAIR. Pas moi : Celui qui a écrit ce message !)
Je suis abstentionniste et tu viens m’insulter, toi l’électeur, toi le votant, toi qui portes, scrutin après scrutin, des hommes et des femmes au pouvoir et qui n’auront de cesse de te décevoir.
Qui te trahisse tout en te jurant que la prochaine fois ils feront mieux.
Tu viens m’insulter, déverser sur moi ton aigreur suite à la défaite de ton camp, comme un soldat tenant son fusil face à un peloton de déserteurs. Dans ton esprit ardent de combativité, si tu as perdu ce n’est pas parce que ton ennemi est meilleur, ce n’est pas parce que tes leaders sont mauvais, c’est simplement ma faute, à moi, qui ne veut pas me battre.
Je suis le coupable.
Tu t’affirmes éclairé, instruit, intelligent. Tu méprises copieusement les presque trois quart de la population française qui n’ont pas voté, ou qui ont voté pour des partis ennemis à tes yeux. Tu les traites de connards, d’ignorants, de cons, de débiles, de sombres merdes ignorant tout de leur Histoire, n’entendant rien à la politique. Nous ne sommes tous pour toi que des fainéants abrutis de publicité. Tu nous est supérieur.
Alors que nous dis-tu ? Que nous enseignes-tu, toi, l’homme instruit ?
Tu nous dit que la montée de l’abstention provoque une montée du Front National. Tu affirmes même que c’est mathématique. Tu l’érige en loi physique.
Observons cette loi physique.
2014, élection européenne, on nous annonce une abstention de 57% et un vote Front National de 25%.
2009, élection européenne, l’abstention était de 59%, le vote Front National était de 6,5%. Abstention plus forte, vote FN plus faible.
2004, élection européenne, l’abstention était de 57%, le vote Front National était de 10%. Le Parti Socialiste totalise à lui seul près de 30% des voix (du jamais vu dans une élection européenne) et la gauche dans son ensemble obtient 42% des votes. Un raz-de-marée de gauche pour une abstention pourtant équivalente à celle de 2014.
Toi, le mathématicien, l’analyste des chiffres, peux-tu oui ou non affirmer qu’il y a corrélation entre le taux d’abstention, le vote d’extrême droite, et le vote à gauche ? Peux-tu me regarder dans les yeux et affirmer que les chiffres prouvent que l’abstention fait monter le FN et baisser la gauche ? Que c’est mathématique ?
Tu n’es pas seulement mathématicien, tu es aussi sociologue. Tu affirmes que si tout le monde « bougeait son cul », que si tout le monde allait voter, l’extrême droite serait balayée et la gauche triomphante pourrait enfin révolutionner la France. Tu affirmes savoir que les sympathisants d’extrême-droite vont tous voter alors que les abstentionnistes sont tous des gauchistes trop fainéants pour se bouger.
Si on doit faire de la sociologie de comptoir, essayons au moins d’utiliser un outil statistique. Voici quelques chiffres tirés d’une analyse de l’électorat français pour les européennes de 2014, réalisée par Ipsos. Si tu as plus fiable, je suis preneur (preneuse). En attendant…
50% des personnes ayant voté Le Pen au premier tour des dernières élections présidentielles se sont abstenus aux européennes. 50%. Un frontiste de 2012 sur deux n’est pas allé voter en 2014.
La même question pour les électeurs de Hollande et Sarkozy donne respectivement 58 et 48.
Si l’on s’en tient aux sympathisants (c’est à dire ceux qui se déclarent proches de tel ou tel parti mais n’ont pas été voté cette fois) on obtient 53% d’abstentions pour les sympathisants du Front National, 50% d’abstention pour les sympathisants de l’UMP, 58% d’abstention pour les sympathisants du Parti Socialiste. Et avec seulement 43% d’abstentionnistes parmi leurs sympathisants, le Front de Gauche est le mouvement politique qui possède en apparence la plus faible réserve électoral parmi les non-votants. Étonnant, non ?
Il y a donc entre 50 et 53% d’abstentions chez les partisans du Front National. Score supérieur à celui de la droite, inférieur à celui de la gauche et très largement supérieur à celui de l’extrême-gauche.
Tu es certain de vouloir conduire tout les abstentionnistes aux urnes ? Tu peux affirmer que si « tout le monde se bougeait le cul et allait voter » les choses changerait ? Tu l’affirmes, d’accord, mais sur quelle base ?
Tu n’es pas seulement mathématicien et sociologue, tu es également capable de pénétrer mon cerveau pour en extraire les raisons de mon abstention : en résumé, parce que je suis un(e) gros(se) connard (connasse) de fainéant(e) lâche et hypocrite trop ignorant(e) des choses de la Politique pour prendre conscience que si je ne vais pas glisser un bout de papier dans une boite, quand on me le demande, le monde va s’écrouler.
Puis-je te dire, moi l’imbécile, moi l’idiot(e), moi l’inepte détritus de l’Humanité, pourquoi je ne vote pas ?
Par conviction !
Je vomis l’extrême-droite et ses petits pantins crapuleux carriéristes et affairistes qui se prétendent proche du peuple et du pavé pour mieux caresser les patrons dans le sens du poil.
Je vomis la droite et ses costards-cravates aux sourires si aveuglant qu’on en oublierait presque les chairs sanguinolentes des travailleurs suicidés qu’ils ont encore coincé entre leurs dents.
Je vomis la gauche et ses crânes chauves aux ventres mous, cette assemblée de traîtres qui confisque un idéal pour mieux le brader aux banquiers comme une reconnaissance de dette.
Je vomis l’extrême-gauche et ses révolutionnaires légalistes, ses Che Guevara de plateaux télé, moralistes coupables incapables de défiler sans accord de la Préfecture.
Je me vomis, moi, moi et ma cagoule noire depuis trop longtemps au fond de mon tiroir, moi et ce corps qui commence à oublier ce qu’est l’impact d’une flashball, d’un coup de matraque, d’un bracelet de menottes.
Je ne vaut pas mieux que toi, pas mieux que les autres, j’abandonne, je baisse les bras, je constate avec amertume que tout nous échappe. Toi, tu t’accroches au vote. Moi je m’accroche à cette idée lancée par Etienne de la Boétie dans son Discours de la servitude volontaire, cette idée qui dit « Ce tyran, il n’est pas besoin de le combattre, ni de l’abattre. Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s’agit pas de lui ôter quelque chose, mais de ne rien lui donner. »
Je ne donnerai pas ma voix parce que j’estime qu’elle est pour le pouvoir en place l’instrument de sa légitimité.
Parce que j’estime que ce pouvoir est malfaisant. Et c’est précisément parce que je le critique, précisément parce que je m’y oppose, que je ne souhaite lui donner aucune légitimité en participant à son sacre.
J‘estime à l’heure actuelle que l’ensemble de la classe politique, sans aucune exception, n’a pour fonction que de servir les intérêts des pillards et de trahir les idéaux de leurs victimes !
J‘estime que ceux qui leur donne leur voix en sont les complices, les serfs, les esclaves et qu’ils se complaisent dans une servitude volontaire. Et qu’ils me haïssent parce que je ne porte pas avec eux le fusil et l’uniforme fourni par ceux qui se soucient moins de nos vies que de leurs profits.
L‘abstention est l’expression même de mon opinion politique.
Tu es en droit de juger que je me fais des illusions, que mon opinion politique n’en est pas une, que c’est être bien naïf que d’imaginer qu’en ôtant toute légitimité à un pouvoir il finira par s’écrouler de lui-même. Tu peux dire que c’est utopique. Tu aura sans doute raison.
Laisse moi juste te dire que depuis des années tu vas voter aux heures où on te demande de le faire, pour les personnes que l’on te propose, en suivant la procédure mise en place par le pouvoir en place.
A chaque rendez-vous électoral tu espères que ça change.
A chaque rendez-vous électoral, tu te dis que cette fois-ci ce sera la bonne ou qu’au moins on aura évité le moins pire.
Tu colmates sans cesse les brèches d’un bateau qui coule en espérant qu’à force il se passera quelque chose de nouveau.
Et années après années, élections après élections, tes espoirs sont sans cesse déçus par ceux-là même en qui tu avais placé ton espoir.
On te désigne des coupables, tu les insulte, tu oublies les élections précédentes, et tu recommences.
Encore et encore …
Qui est UTOPISTE ?