Bravo Mr Rabanel !!! – Restaurant Arles – GaultMillau
Jean-Luc Rabanel, meilleur cuisinier de France selon le « GaultMillau » (Article de Pierre Psaltis – Journal La Provence, du samedi 20 octobre 2007) –
Jean-Luc Rabanel a décroché le titre de chef de l’année, décerné par le guide GaultMillau. Ses préparations, qui mêlent les saveurs de Provence et d’Asie, ont conquis les papilles des critiques parisiens.
Mardi midi, Jean-Luc Rabanel sera à Paris à l’invitation du guide GaultMillau. Un grand jour pour celui qui se verra décerner, devant un parterre de 150 chefs parmi les plus prestigieux de France et les plus influents critiques, le titre de chef de l’année. Une émotion pour ce fils du Tarn-et-Garonne, né il y a 42 ans à Monflanquin dans une famille de paysans. « Le matin, quand je quittais la couette douillette, c’était pour traverser une imense ferme glaciale et rejoindre ma grand-mère qui râpait le chocolat dans le lait fumant ».
C‘est dans les souvenirs de cette enfance pavée de bonheurs que Jean-Luc Rabanel s’est lancé dans la cuisine : « On était nombreux à table, à 4 ans et demi j’allais ramasser les haricots verts, je mettais le couvert, je regardais tuer le cochon ». depuis, le chef n’a eu de cesse de retrouver les goûts et ambiances de cette vie de cocagne. Celui qui est maître cuisinier de France a décroché son CAP-BEP sans embûches et fait un passage remarqué à l’école hôtelière de Bergerac. A 17 ans, il travaille les confits, foies gras et truffes dans les petits troquets de sa région. « Pour moi, la cuisine c’étaient les cochonnailles et les champignons… » Six ans plus tard, le chef décide de cesser ses errances culinaires en lisant un reportage sur la vie de Paul Bocuse qui pose nu dans Play-Boy… « là , j’ai eu envie de côtoyer ces gens qui ont du talent sans se prendre au sérieux ». S’en suivront, au fil des rencontres avec Alain Ducasse et d’autres ténors des fournaux, des installations remarquées : Lou Mastrou à Juan-les-Pins, Côté Garonne à Tonens. Jusqu’en 2000 où il découvre la Chassagnette, un restaurant en dormance en pleine Camargue. « Pendant 6 ans, on a cultivé un potager bio, on a travaillé avec des petits producteurs, on a joué la carte de la vérité dans les goûts », sourit-il.
En mars 2006, Rabanel ouvre son Atelier en centre ville d’Arles; contre toute attente, il prévilégie « une petite salle pour une cuisine de précision. Je voulais tout maîtriser ». Depuis les distinctions se succèdent jusqu’à ce titre envié de chef de l’année. « Un repas, ce sont des notes olfactives et gustatives, je n’ai rien trouvé de mieux pour m’exprimer », lance Rabanel.
Et il faut croire que GaultMillau est son porte-voix. Bravo !!! Voir son site…