Avocats du barreau de Tarascon et d’ Arles en colère
– La colère – Les avocats du barreau de Tarascon manifestaient hier à Arles –
.:: Carte Judiciaire : les robes noires voient rouge ! ::.
Justice décapitée, tribunaux fermées, citoyens en dangers. A grands coups de slogans ravageurs et de banderoles, les avocats du barreau de Tarascon (environ 70) ont manifesté hier leur colère à Arles. Après un entretien en début de matinée avec le maire Hervé Schiavetti, à qui ils ont remis leurs réflexions et propositions en réponse au projet de réforme de la carte judiciaire, appelée de ses vœux par le Président de la République Nicolas Sarkozy et mise en branle par la Garde des Sceaux Rachida Dati, ils ont poursuivi leur route jusqu’en sous-préfecture où une délégation a été reçue par le sous-préfet Jacques Simonnet. » Nous avons décidé de nous mobiliser pour soutenir notre bâtonnier (Me Pascale Berto) qui participe aujourd’hui à deux conférences nationales à Paris, avec l’ensemble des bâtonniers du pays et la ministre de la Justice, au sujet de la réforme « , explique Me Claude Ne-Schroell, avocate à Arles et membre du conseil de l’Ordre.
Pour les robes noires, la situation est grave. » La viabilité du tribunal de grande instance (TGI) de Tarascon est menacée alors que ses performances sont reconnues de tous, commente Me Ney-Schroell. Notamment en matière de délais dans le traitement des affaires. «
Et alors qu’une cité judiciaire doit bientôt sortir de terre à Tarascon (un autre paradoxe…), des rumeurs circulent selon lesquelles le TGI pourrait être tranféré à Aix-en-Provence. » Incompatible avec une justice de proximité de qualité. » Les avocats du barreau de Tarascon sont prêts à poursuivre leur mobilisation pour éviter à tout prix » une désertification judiciaire de l’ouest du département « , préjudiciable, selon eux, non seulement aux justiciable mais aussi à l’économie de tout le Pays d’Arles.
Article de Mathieu Girandola – La Provence samedi 22 Septembre 2007
Posté le 26 septembre 2007 @ 22:50
tarascon sans avocats c’est comme beaucaire sans bistrot ! impensable !
Plus serieusement on marche sur la tête